Archives de Catégorie: 12 Personnes en danger
IRAN : Justice pour Zeynab Jalalian
Pour demander justice pour Zeynab Jalalian qui a été condamnée injustement à la prison à vie !
- signer et envoyer le courrier joint au Ministre de la Justice de la République Islamique d’Iran
ou
Zeynab Jalalian purge une peine de réclusion à perpétuité, et le monde autour d’elle devient chaque jour plus sombre. Arrêtée en raison de ses activités politiques, torturée pendant sa détention, elle risque maintenant de perdre la vue. En 2008, elle a été incarcérée en raison de ses liens supposés avec la branche militaire d’un groupe d’opposition kurde. Les autorités l’empêchent à présent de recevoir les soins médicaux qui lui permettraient de ne pas devenir aveugle.
Iran ; lettre au Ministre de la Justice de la République Islamique d’Iran
Phyoe Phyoe Aun est libre !
Phyoe Phyoe Aung lors de sa comparution devant le tribunal de Tharawaddy, mai 2015. © Privé
[09/04/2016]
Nous n’avons pas d’arme. Nous n’avons que nos corps pour défendre nos revendications. »
BONNE NOUVELLE 12/04/2016 :Phyoe Phyoe Aun est libre !
Des milliers de sympathisants d’Amnesty dans le monde entier ont écrit plus de 394 000 lettres, courriels et tweets, en faveur de Phyoe Phyoe Aung.
Cette bonne nouvelle nous est parvenue après que le nouveau gouvernement du Myanmar a annoncé qu’il allait prendre des mesures pour libérer tous les prisonniers d’opinion dès que possible. Les charges retenues contre Phyoe Phyoe Aung et contre de nombreux autres étudiants ayant participé à des manifestations en mars 2015 ont été abandonnées.
Phyoe Phyoe (27 ans) est la Secrétaire générale de la Fédération des syndicats étudiants birmans (All Burma Federation Student Union -ABFSU). Ce mouvement syndical conteste la loi nationale sur l’éducation votée en septembre 2014.
Il dénonce en particulier le contrôle du gouvernement sur les universités, l’absence de reconnaissance des langues minoritaires ainsi que l’absence de reconnaissance des syndicats d’étudiants et enseignants.
Après l’échec de négociations avec les autorités, une grande marche vers la capitale a été organisée en mars 2015. Bloqués par la police, les étudiants sont restés sur place pendant huit jours avant d’être violemment dispersés. Une centaine d’entre eux a été arrêtée.
Ils ont alors été inculpés pour des motifs multiples : « rassemblement illégal », « participation à un attroupement illégal sachant qu’il a été dispersé », « émeute », « blessure volontaire pour détourner un fonctionnaire de son devoir », « incitation à commettre des infractions contre l’État ou contre la tranquillité publique ». Certains étudiants, blessés lors de leur arrestation, n’ont reçu aucun soin médical. Tous ont été détenus dans des conditions sanitaires déplorables et leur accès à des avocats a été très restreint.
La blogueuse Ta Phong Tan a été libérée
Arrêtée et condamnée en raison de ses prises de position, Ta Phong Tan a été libérée mi-septembre 2015.
Nigéria : La grâce totale accordée à Moses Akatugba !
LIBÉRÉ APRÈS AVOIR ÉTÉ ARRÊTÉ ET TORTURÉ ALORS QU’IL N’ÉTAIT QU’UN ADOLESCENT
Moses Akatugba se trouvait dans le quartier des condamnés à mort après avoir été condamné il y a 10 ans pour le vol de trois téléphones portables et a été torturé à plusieurs reprises pour le contraindre à « avouer ». Il a déclaré qu’il s’est senti « bouleversé » lorsque le gouverneur sortant de l’État du Delta a annoncé dans la soirée du 28 mai qu’il lui accordait la grâce totale.
UNE MOBILISATION MONDIALE EN FAVEUR DE MOSES
Sans les milliers de lettres envoyées du monde entier pour soutenir Moses, il n’aurait peut-être jamais recouvré sa liberté.
Dans une déclaration faisant suite à l’annonce du gouverneur, Moses a indiqué :
« Les membres et les militants d’Amnesty International sont mes héros. Je promets de militer pour les droits humains, de me battre pour d’autres. »
Moses a également remercié le défenseur des droits humains Justine Ijeomah, responsable de la Fondation pour les droits humains, le développement social et l’environnement (HURSDEF), une ONG nigériane, et le gouverneur Emmanuel Uduaghan pour avoir « tenu parole ».
Voir l’article complet sur le site d’Amnesty International France