Arabie saoudite : 100 jours après l’arrivée au pouvoir du roi Salman, aucun signe de progrès en matière de droits humains

affiche-raef-badawi-1.img_assist_custom-120x182François Hollande participe ce mardi 5 mai à une réunion du Conseil de Coopération du Golfe en Arabie saoudite, 100 jours après l’accès au trône du roi Salman bin Abdul Aziz Al Saud. Les perspectives de progression des droits humains dans ce pays ne sont guère réjouissantes, alors que les violations généralisées continuent sans relâche. 

Depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau roi, l’Arabie saoudite a lancé une campagne militaire au Yémen comprenant des bombardements aériens au cours desquels des centaines de civils ont été tués, notamment lors d’attaques laissant craindre des violations du droit international humanitaire.

Sur place, de nombreux prisonniers d’opinion, détenus uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’association ou de réunion pacifique, demeurent derrière les barreaux et les procès iniques de militants des droits humains accusés de « terrorisme » se poursuivent.

AMNESTY INTERNATIONAL DEMANDE LA LIBÉRATION DE DIZAINES DE DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS

Peu après l’accession au trône du roi Salman bin Abdul Aziz Al Saud, nous lui avons adressé par écrit une série de recommandations essentielles en matière de droits humains.

Les demandes de libération des dizaines de défenseurs des droits humains, partisans de la réforme, dissidents et militants emprisonnés, parmi lesquels Raif Badawi, qui a été condamné à 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet pour avoir simplement exercé son droit à la liberté d’expression, sont restées sans réponse.

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